« On sera là ! »

Sans surprise, Macron & co poursuivent leur projet capitaliste dévastateur pour le vivant. La réforme des retraites devrait revenir sur le devant de l’actualité, la non-planification écologique continue son enfumage, les inégalités se creusent entre ultra-profits et grande pauvreté. L’abondance de quelques un·es nous condamne tou·tes ! 

 

Ne nous laissons pas faire ! Organisons-nous dans nos entreprises, collectivités, dans les rues et nos quartiers !

 

Le 29 septembre prochain, une journée de mobilisation est prévue par les organisations syndicales françaises. Bien que tenu à l’écart de cette organisation, le syndicat LAB appelle à se mobiliser et à se mettre en grève !
En Angleterre, en Italie, au Chili, au Liban, en Indonésie et partout dans le monde les colères grondent et se manifestent pour mettre fin aux injustices, prôner le partage des richesses, redonner sens et valeur au travail.
Tou·tes ensemble, travailleuses et travailleurs, faisons-nous entendre !

Nous devons organiser notre riposte sociale face à l’offensive libérale et passer d’un syndicalisme de défense à un syndicalisme d’attaque en créant un rapport de force puissant pour construire et mettre en place des alternatives radicales.
Nous nous le devons et le devons aux générations futures.

 

 

Feuille de route #BagaraBagoaz

Le Congrès du syndicat en juin dernier nous donne des perspectives et une feuille de route pour les 5 années à venir.
Notre syndicat doit poursuivre son travail entamé il y a 22 ans en Ipar Euskal Herria en nous ancrant toujours plus dans les entreprises et collectivités. Comment ? En nous présentant aux élections syndicales. Au plus près des instances de négociations, nous pouvons améliorer nos conditions de vies et de travail : augmentation et égalité salariales, diminution du temps de travail, lutte contre toutes les discriminations, plans d’hygiène et de sécurité, normalisation de l’euskara…

Pour cela, nous avons aussi besoin de nouvelles instances de négociations et de décisions : Comité Paritaires Locales pour les salarié·es du privé et Commission Sociale Intercommunale pour les agents territoriaux. N’attendons pas que Paris et Madrid décident pour nous, décidons ici !

LAB poursuivra son travail pour l’application de nos revendications répertoriées dans le Code du Travail et le Code de la Sécurité Sociale de Euskal Herria : salaire minimum de 1 663 euros net, 30 heures de travail hebdomadaires, retraite à 60 ans, compensation pour le travail non-salarié lié aux soins… Il est aussi essentiel pour notre syndicat de renforcer nos actions syndicales et sociales par l’activation de ses militant·es.

L’action syndicale doit dépasser le domaine du travail, s’étendre à l’ensemble des questions sociétales et se transformer en véritable action sociale. Droits linguistiques, égalité femme-homme, antifascisme, accueil et régularisation des personnes migrantes, encadrement des loyers… sont autant de luttes qui nous sont chevillées au corps.

Parmi les changements, vous l’aurez peut-être déjà remarqué, la direction et le porte-parolat du syndicat en Ipar Euskal Herria. Je prends le relais d’Eñaut Aramendi qui a inlassablement porté notre parole pendant  plusieurs années. Je profite de cette tribune pour le remercier de son soutien et de ses encouragements. Après 5 ans en tant que coordinatrice du secteur médico-social, je m’engage dans cette nouvelle fonction avec conviction et détermination.

 

Luttons pour Euskal Herria libre, socialiste, écologiste et féministe !